« Le seuil »

© Margot Gachés 2023
9/30 9h00-21h00

10/1-10/9 9h00-18h00

Dans la belle machiya de Kyoto "The Terminal Kyoto", découvrez une exposition d'œuvres transférées sur du tissu de soie et d'autres utilisant le son comme projet de recherche artistique sur le thème du "ma".
Elle s'est intéressée à ce concept et a nommé ce projet « Boundary ».Chaque fois que je pense à ces deux personnages, « frontière » et « kai », j'arrive à la conclusion : « une « frontière » peut-elle elle-même devenir un monde ?Cette question l'a amenée à quelque chose appelé « ma ».
C’est ainsi qu’a commencé une exploration créative des frontières entre la lumière et l’ombre, la vue et le son, le plein et le vide, l’art et l’artisanat, l’écriture et la peinture.
Cette fois, elle créera une installation photo et une installation sonore avec deux artistes, qui se tiendront à la maison de ville de Kyoto « The Terminal Kyoto ».

Artiste : Margo Gassi, collaboration avec Fu Ueda et Age John Infante Mitsuta Organisé par Aurélie Carré - Zen House Gallery

Margo Gashi

" Margot Gaches est une artiste plasticienne française née en 2016. Diplômée de l'École des Beaux-Arts de Nantes, dans l'ouest de la France, en 2018, elle a participé à de nombreux événements artistiques nationaux. Elle a remporté le prix May Impressions en 2022 et la bourse de recherche CIPGP en 2020. Elle a également reçu le soutien financier de la DRAC, une institution gouvernementale française, pour développer son art en 2022. Elle a également participé à des résidences d'artistes telles que le Pavillon dirigé par Ange Leccia en XNUMX et a été invitée à présenter son travail lors de sa propre exposition à la Galerie Le Révélateur, au Palais Royal à Paris, l'été dernier. En octobre XNUMX, elle s'installe au Japon pour entamer des recherches sur la culture japonaise afin de développer son dernier projet intitulé ""Kyōkai"", dans lequel elle explore la notion de “ma” dans la société japonaise. A travers la fiction, Margot Gaches interroge la notion de trace, qu'elle soit trace temporelle et spatiale, résidu de phénomènes artistiques, scientifiques ou surnaturels. Dans sa démarche, les fantômes ou dimensions parallèles se rencontrent dans des espaces et des temps différents grâce aux images qu'elle développe. Ainsi, les paysages désertiques ou les mégalopoles surpeuplées sont des lieux d'exploration qui lui permettent d'interroger la mémoire individuelle et collective, le passé ou le futur, la fiction ou la science-fiction. Aujourd'hui, elle produit son art avec le soutien de partenaires et collaborateurs nationaux, ainsi que de scientifiques, d'artistes et d'institutions. Dans ses recherches, elle questionne le rôle de la fiction dans le développement des formes documentaires et artistiques en explorant les notions d'exploration, d'observation, de parcours virtuels et réels...

Hiroshi Ueda

Hiroshi Ueta est né à Hyogo, au Japon, en 1974. Il a commencé à étudier le Shodo (calligraphie) dans son enfance, en apprenant de sa mère. Il obtient son diplôme de l’Université de Shikoku en 2002, avec une spécialisation en calligraphie japonaise. En 2005, il se rend en Chine à la recherche des racines du Shodo et étudie à l’Université de Hangzhou. Il s’installe à Toronto, au Canada, en 2014. Ses expositions attirent l’attention d’un marchand d’art en 2018, et ses œuvres sont alors vendues chez Sotheby’s à New York. Il s’installe à Kyoto en 2019, il est reconnu par la Kyoto City Society for Fine Arts en 2021. Il participe à Art Sydney 2019 et à la Korea International Art Fair en 2019. Il remporte le prix d’honneur à l’exposition internationale d’Art de la Calligraphie en Chine en 2014. Il reçoit aussi un prix au Design For Asia Award en 48. En plus d’organiser des expositions individuelles et collectives à l’étranger, il réalise des créations pour des éventails, des vêtements traditionnels japonais (kimonos) et des accessoires. Il collabore avec de nombreux artistes ou artisans sur des œuvres d’art. Pour faire connaître le plaisir du Shodo et son l’expression artistique, il organise des ateliers et participe à des interviews sur les médias nationaux et internationaux. Il travaille maintenant au département de culture calligraphique de l’université de Shikoku.

Eiji John Infante Mitsuta

Né aux Philippines et élevé au Japon, Eiji John Infante Mitsuta est un compositeur et artiste sonore dont les oeuvres allient musique, images et espaces. Eiji a commencé la musique avec la percussion. Issu d’une double culture, il a été très influencé par les cassettes de compilation audio que sa mère écoutait, les rythmes de la campagne philippine, et la cacophonie des rues de Tokyo. Ce que d’autres considèrent comme des bruits - le bourdonnement de la foule, le cri des oiseaux, le martèlement de la pluie - sont pour lui des arrangements de symphonies ou de sonates. Il considère les oeuvres de composition comme les maisons qui logent nos émotions, tandis que le son reflète le monde naturel. Eiji se présente comme un explorateur de sons.

La Zen House Galerie, en plein cœur de Kyoto est un nouveau lieu unique expérimental d’échange, dédié au partage à travers l’art. La Zen House est ouverte et sensible à son environnement et souhaite soutenir et se connecter à la vie locale en représentant des artistes à la fois japonais et internationaux, émergents ou plus établis. Le souhait et la philosophie de la Zen House est d’être un lieu d’échange facilitant les rencontres au sein de la communauté d’artistes et d’amateurs d’art.

Aurélie Carlet à la fois galeriste, curatrice et productrice d’exposition est basée à Kyoto. Après avoir passée 20 ans en Asie notamment en Chine continentale et à Hong Kong, elle finit par s’établir au Japon en 2015. Son amour de l’Art et sa passion pour la culture asiatique et japonaise l’ont amenées à fonder la Zen House."